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Les fractures de jambe
La fracture de jambe survient lors d’un traumatisme violent, chute, choc direct ou mouvement de torsion.
Les signes cliniques sont la douleur importante, le gonflement et parfois la déformation.
La radiographie confirme le diagnostic clinique.
Anatomie
Selon la localisation, la complexité et le type de fracture la méthode thérapeutique sera différente.
Le traitement orthopédique
L’indication du traitement orthopédique de la fracture de jambe est l’absence de déplacement et la stabilité de la fracture, chez une personne fragile.
Une immobilisation cruro-pédieuse (du pied jusqu’à mi-cuisse) est confectionnée.
L’appui est interdit pendant trois mois.
Risques du choix thérapeutique
• La pseudarthrose (non consolidation)
• Le déplacement secondaire ou cal vicieux
• La phlébite (caillot dans les veines de la jambe) et ses séquelles : malgré la mise en place systématique d’un traitement anticoagulant, une phlébite peut se constituer. Traitée à temps, la phlébite n’altère en rien les résultats fonctionnels de l’intervention. Elle ne se complique d’une embolie pulmonaire qu’exceptionnellement.
• L’algodystrophie
Les différents traitements chirurgicaux
Toutes les interventions ci-dessous se déroulent au bloc opératoire en salle d’orthopédie dans des conditions rigoureusement aseptiques.
Le patient a bénéficié de la préparation cutanée d'usage en chambre avant d'être conduit au bloc opératoire.
Comme pour la plupart des interventions en chirurgie orthopédique, une antibiothérapie péri opératoire est instituée selon les recommandations de la SFAR (société française d’anesthésie et réanimation)
- L’ostéosynthèse par clou centromédullaire
C’est le traitement chirurgical de la majorité des fractures de jambe
Le patient est installé sur la table opératoire.
Après la préparation cutanée d’usage au bloc opératoire, les champs stériles sont placés.
Par plusieurs incisions (au niveau du genou, face externe extrémité supérieure de jambe, face externe extrémité inférieure de jambe), sous contrôle radioscopique, le chirurgien pose le matériel d’ostéosynthèse: le clou tibial descendant sous la fracture, la vis de verrouillage en amont de la fracture et parfois une vis de verrouillage en aval de la fracture.
Suites opératoires
L’appui est non autorisé en postopératoire pendant un mois et demi.
Un traitement anticoagulant préventif est institué pendant cette période.
La kinésithérapie sera débutée tout de suite pour mobiliser le genou et la cheville.
Les risques opératoires :
• La pseudarthrose (non consolidation) ou un déplacement secondaire.
• Le syndrome des loges : hyperpression douloureuse dans la jambe.
• La phlébite (caillot dans les veines de la jambe) et ses séquelles : malgré la mise en place systématique d’un traitement anticoagulant, une phlébite peut se constituer. Traitée à temps, la phlébite n’altère en rien les résultats fonctionnels de l’intervention. Elle ne se complique d’une embolie pulmonaire qu’exceptionnellement.
• L’hématome : Le traitement anticoagulant, bien qu’impératif, peut parfois favoriser la formation d’un hématome dans la zone opératoire malgré la mise en place de glace. Il se résorbe souvent spontanément et nécessite rarement un geste opératoire complémentaire d’évacuation.
• L’infection : elle peut survenir précocement mais aussi à distance de l’intervention, les blocs opératoires orthopédiques sont ceux qui ont les mesures d’hygiène les plus draconiennes, pour éviter cela.
• Des douleurs résiduelles : malgré le succès de l’intervention, le patient manifeste exceptionnellement des douleurs sans qu’on n’en retrouve d’explication.
• Algodystrophie (réaction anormale à la douleur, entrainant une raideur douloureuse, on en guérit toujours.
• La paralysie d’un nerf : une zone d’hypoesthésie peut être constater sur la face latérale du genou, qui tends à diminuer dans les suites opératoires.
- L’ostéosynthèse par plaque vis
Le patient est installé sur la table opératoire.
Après la préparation cutanée d’usage au bloc opératoire, les champs stériles sont placés.
L’incision est suffisamment longue pour visualiser la totalité de la fracture.
Une fois la réduction de la fracture obtenue, la plaque est posée et fixée par des vis.
Une immobilisation en résine est ensuite confectionnée.
Suites opératoires
L’appui est interdit pendant environ trois mois.
Un traitement anticoagulant préventif est institué pendant cette période.
La kinésithérapie sera débutée tout de suite pour mobiliser le genou.
Les risques opératoires :
• La pseudarthrose (non consolidation) ou un déplacement secondaire.
• La phlébite (caillot dans les veines de la jambe) et ses séquelles : malgré la mise en place systématique d’un traitement anticoagulant, une phlébite peut se constituer. Traitée à temps, la phlébite n’altère en rien les résultats fonctionnels de l’intervention. Elle ne se complique d’une embolie pulmonaire qu’exceptionnellement.
• L’hématome : Le traitement anticoagulant, bien qu’impératif, peut parfois favoriser la formation d’un hématome dans la zone opératoire malgré la mise en place de glace. Il se résorbe souvent spontanément et nécessite rarement un geste opératoire complémentaire d’évacuation.
• L’infection : elle peut survenir précocement mais aussi à distance de l’intervention, les blocs opératoires orthopédiques sont ceux qui ont les mesures d’hygiène les plus draconiennes, pour éviter cela.
• Des douleurs résiduelles : malgré le succès de l’intervention, le patient manifeste exceptionnellement des douleurs sans qu’on n’en retrouve d’explication.
• Algodystrophie (réaction anormale à la douleur, entrainant une raideur douloureuse, on en guérit toujours.
• La paralysie d’un nerf : une zone d’hypoesthésie peut être constater sur la face latérale du genou, qui tends à diminuer dans les suites opératoires.